Et si on parlait d'Ecologie...
Avec ce chant et nos trois romans....
Les familles Crados, Persos, et Ecolos

Chant : Hé le Panda!

  Couplets

 Refrain

 Couplets

 Un jour, nous avons voulu faire visiter
La terre au panda, notre ami aimé
Et, pour essayer de le dérider
Dans tous les coins, nous l'avons promené.

 Et ça ne le fait pas rire
Hé, le panda
Pourquoi tu ris pas ?
Hé, le panda
La planète, ça va pas

C'est plus facile d'couper que de planter
Pourtant, l'oxygène, qui nous fournirait
Si, sans arrêt, l'homme arrache la forêt
Vous, les animaux, qu'allez-vous manger ? 
     

 La couche d'ozone diminue et se troue
Le soleil ainsi passe et se joue d'nous
Augmentant sans cesse les températures
La faute aux usines, aux vaches, aux voitures.
 

 Tout'ces villes au bord de l'eau, quel dégoût
Qui sans honte rejettent leurs égouts
Et créent un désert mort, presque sans vie
Où plus rien ne pousse et tout pourrit.
     

 Hé, le dauphin, la tortue, t'as pas faim ?
N'avale pas ces sacs plastiques, enfin !
Flottant comme des méduses, tu les prends
Les avalant, tu meurs d'étouffement.
 

 Quand un pétrolier nettoie ses cuves sales
Discrètement en pleine mer et détale
Sûr, c'est pour économiser des sous
Et tant pis pour la mer qui est dessous.
     

 Ces marées noires qui souillent nos mers
Hein, l'Erika, nous laissent un goût amer
Détruisant faune et flore de toujours
Faudra pourtant que ça s'arrête un jour.
 

 La Caulerpa a envahi la mer
Pour la posidonie, c'est la galère
La recouvrant, peu à peu la tuant
Alien ici, personne ne la mangeant.
 

 Dernier refrain
 

 Pourtant, et malgré tous ces problèmes
C'est sûr, la planète, nous on t'aime
Les enfants, on f'ra pas comme les parents
On f'ra gaffe à toi, oui, dès maintenant.

 
Et ça le fait sourire
Hé le panda
Demain tu riras
Hé le panda
La planète, on sauvera !

 Paroles des CE2D
de l'école
Gilles Vigneault, de Marseille.
     

Famille Crados

Ce matin là, la famille Crados a décidé d'aller pique-niquer dans les calanques. Seule la fille n'est pas trop décidée :
      -" Maman, où va-t-on aujourd'hui ? C'est sûr qu'on va dans les calanques ? J'ai un mauvais pressentiment. " Mais tous les autres sont bien décidés à passer la journée au bord de l'eau.
"      - Est-ce qu'on amène le chien ? insiste la fille.
        - Bien sûr, rétorque le garçon, il va lui aussi passer une excellente journée au grand air. "
Finalement, en un clin d'œil, tout le monde est prêt.

Dans la voiture, la mère fume, puis jette le mégot encore allumé par la fenêtre.
Sandy demande à sa mère : " - Je peux avoir un chewing-gum ? - Oui, tiens, mais quand tu n'en veux plus, tu le dis. "
Sandy prend le chewing-gum, l'ouvre, jette le papier d'emballage par la fenêtre de la voiture, et commence à mâcher.
Au bout d'un moment : " - Maman, il n'a plus de goût, j'en veux plus, je le jette par la fenêtre ? - Oui, bien sûr ! Où veux-tu le jeter ? "

Enfin, le paysage change. Le nombre de maison diminue, la roche blanche a envahi le paysage. Des touches de vert apparaissent de ci, de là. Enfin, le père arrête le moteur et déclare : " Nous voilà arrivés, nous allons continuer à pieds. "
Toute la famille descend de l'auto. Ils prennent leur sac à dos et papa ferme la voiture.
Le bleu de la mer était étincelant. Des reflets d'argent scintillaient de toutes parts. Au loin, on pouvait apercevoir des îles.
Jonathan, le fils, tient la chienne Maya en laisse. Celle-ci fait caca en plein milieu du trottoir, sur le parking. Jonathan s'exclame : " C'est bien ma pupuce, continue comme cela ! " Il avertit sa mère qui lui répond : " On s'en fout, laisse-le ! "

Après une heure de marche, le père dit : " Super, j'aperçois une plage en plein soleil, mais regardez, la-bas, il y a ce gros arbre qui pourra nous faire de l'ombre pour manger. Allez, venez. " Les enfants crient " Hourra ! " et se mettent à courir. A peine installés, ils décident de jouer au ballon avec le chien. Puis, papa sort des raquettes : " On joue au tennis, les enfants ? " Mais maman intervient : " C'est l'heure du goûter de 10h, venez plutôt chercher des galettes. " Jonathan et Sandy se jettent sur le paquet, le dévorent et l'abandonnent en plein milieu du chemin. " Ca fait du bien de manger ! "
La partie de tennis peut enfin commencer. Les enfants tentent de renvoyer les balles que le père leur envoie, mais le chien les gêne terriblement : il court de tous les côtés et dès que la balle tombe par terre, il se jette dessus et la mord violemment. Finalement, ce n'est plus du tennis ! Ils lancent la balle à Maya, qui s'amuse comme une folle à la ramener. Ensuite, elle mâchouille un grand bâton pendant un long moment.
Enfin, elle s'arrête. Maman dit : " Alors, on se le mange ce pique nique, les enfants ? " Déjà, tout autour du sac du repas s'étalent de nombreux déchets. Coquilles d'œufs, épluchures de tomates, gras du jambon, papier d'emballage se mêlent aux cistes cotonneux, aux romarins, à la bruyère en fleur. " - Quel endroit merveilleux ! s'écrie le père. - C'est vrai que j'ai faim, moi, répond Sandy. " Maman distribue des sandwiches à tout le monde. C'est avec un grand appétit que tous dévorent ce que la maman venait de préparer. Le chien, sans arrêt demande de la nourriture. Il mord à pleines dents dans les morceaux de pain que les enfants lui jettent. Tout autour d'eux, les salissures continuent d'augmenter. Jonathan, la canette à peine terminée, appelle Maya et lui dit : " Va chercher ma chienne ! " Il la lance le plus loin possible à travers les fourrés. La chienne se précipite et disparaît de la vue de tous.

Au bout de quelque temps, elle n'était toujours pas revenue. Toute la famille se met à sa recherche. " Maya, Maya " Ils sont tous désespérés. Maya ne répond pas. Ils partent tous en direction de la canette. Bientôt, ils l'aperçoivent. C'est vrai que Jonathan l'avait vraiment lancée loin ! Elle est là, au pied d'un splendide bouquet d'euphorbe.
Le papa se penche et examine la canette. Non, Maya ne l'a pas mordue, elle aurait la marque de ses crocs. Et rageusement il tire un grand coup de pied à la canette et la propulse encore plus loin.
Sandy se penche vers les plants d'euphorbe. Elle appelle son père : " - Papa, c'est toi qui a cassé cette tige ? Regarde, la sève blanche s'écoule. - Non, répond le père, j'ai ramassé la canette à cet endroit, mais je suis sûr de ne pas l'avoir touchée. Pourquoi me demandes-tu cela ? - Je m'inquiète, car si c'est Maya qui l'a cassée en voulant prendre la canette, j'ai peur que la sève lui ait fait mal. J'ai appris à l'école qu'elle pouvait être dangereuse pour les yeux. " Tout le monde se regarde, affolé. Et si Maya devenait aveugle ? Voilà pourquoi elle ne retrouvait pas son chemin. Qui sait dans quelle direction elle avait pu partir ? Pendant plus d'une heure tous recherchent activement Maya. Finalement, le père annonce : " Séparons-nous : je chercherais de mon côté avec Jonathan et toi, Sandy, tu chercheras avec ta mère de l'autre côté. Nous nous retrouverons à la voiture à 5 heures. "
Et c'est ainsi, des heures durant, que la famille Crados recherche Maya. Mais pas de chienne à l'horizon. Les calanques retentissent des nombreux appels des uns et des autres. A chaque personne rencontrée c'est la même question : " N'avez vous pas vu une chienne se promenant seule ? " Mais personne ne peut les aider.
A l'heure fixée, tous se retrouvent sur le parking, bredouilles. Ils sont désespérés. Le voyage retour se passe dans un silence absolu. Les enfants sanglotent à l'arrière de l'auto. Ce sont d'ailleurs les seuls bruits qu'on entend, avec les reniflements et les bruits de mouchoirs en papier que les enfants jettent machinalement par la fenêtre.
Arrivés devant la maison, ils déballent la voiture et tout aussi tristement retrouvent leur maison. Le répondeur clignote. La maman appuie sur le bouton " lecture " et reste immobile à l'écoute de ce terrible message :

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 Famille Persos

Ce matin là, la famille Persos avait décidé d'aller pique-niquer au bord de l'eau.
C'est pourquoi monsieur Persos se lève de bonne heure. Après un bon petit déjeuner et d'ultimes préparatifs, il demande :
" - Bon, est-ce que tout le monde est prêt ?
- Non papa, je ne sais pas quel maillot me mettre !
- Tu n'as qu'à mettre ton maillot à 2 pièces.
- Mais lequel, j'en ai 4.
- Enfile le violet et on n'en parle plus, tu nous mets en retard !
- Bon d'accord… Heu… Papa…
- Quoi encore ?
- Je n'arrive pas à fermer mon maillot.
- Bon, je t'aide à lacer le nœud, mais ne traînons plus, il faut partir. "

Dans la voiture, le père fume, éteint sa cigarette consciencieusement et la jette par la fenêtre. Il ne voulait pas que sa voiture sente le tabac froid.
La petite demande : " - Pourrais-je manger un bonbon ? " La mère regarde l'heure et lui répond : " Oui, tu peux, mais un seul, pas plus. J'ai peur que ne tu ne manges rien à midi. "
La petite ouvre son bonbon et glisse son papier sous le siège de la voiture.

Tout à coup, la voiture tousse bizarrement. Brusquement, elle s'arrête. Papa et toute la famille descendent et la poussent sur le bas côté. Ils arrivent à peu près à la garer. Papa s'écrie : " J'ai oublié de mettre de l'essence ! ". Un bidon sous le bras, toute la famille se met à la recherche d'une station service. Le chien court de tous les côtés. " - Ouaf, ouaf ! aboie le chien. - Oh, tais-toi, tu nous agaces, tu vois bien que nous ne promenons pas, enfin ! s'énerve maman. " Heureusement, ils aperçoivent une station service, au loin.
Quelques instants plus tard, ils arrivent à la station. La mère remplit le jerrican, puis le père va payer à la cabine.
Soudain, le chien s'accroupit et fait ses besoins. La mère, toute honteuse, surveille que personne ne la voie. Elle prend quelques feuilles et recouvre la crotte.
Tout à coup, sur le chemin du retour à la voiture, un horrible chat noir bondit sur chien, qui se met à hurler : " Ouaf ! Ouaf ! "." Je sais ce qu'il dit, traduit le fils. Il dit : qu'est-ce que tu as, petite vache ! ". La mère répond : " Voyons, toutou, un peu de manières ! "
La fille prend un caillou et le lance en direction du chat qui s'enfuit aussi brusquement que ce qu'il était apparu.
Un peu plus tard, une plage se dessine à l'horizon. Ils sortent de la voiture. Les enfants s'élancent vers la mer. Mais les parents les rappellent pour les aider à tout transporter. Finalement, tout le monde porte des paquets et la famille Persos commence à s'installer. Le père s'exclame : " - Alors, cette plage, elle vous plaît ? - Oui, beaucoup, répondent en chœur les enfants. "
Kévin appelle sa mère : " Je pourrais avoir un œuf, maman ? - Oui, bien sûr " Kévin plonge la main dans le sac, en sort un œuf dur et commence à l'éplucher. " Ah, non ! Tu ne vas pas laisser tes coquilles d'œufs par terre, c'est sale, le gronde papa, creuse le sable et fais les disparaître ! "
" Ho, maman ! Tu as porté des chips ? - Oui, je savais que vous en auriez envie. Voici un paquet chacun. " Les enfants ouvrent leur sac en tapant violemment dessus, ce qui fait sursauter le père et aboyer le chien. Avec délice, ils savourent leurs frites, en donnent même au chien qui se lèche les babines, à cause du sel. Mais le paquet est trop gros et les enfants n'arrivent pas à les finir. Ils demandent à leur mère où les jeter et celle-ci leur répond : "Allez les jeter dans l'eau, mais un peu loin, que les vagues ne nous les ramènent pas. " Obéissant, les enfants entrent dans l'eau et s'éloignent du bord, suivis par le chien qui les éclabousse. De retour, Lucie se penche et dit : " Regarde, quel beau coquillage ! Il est magnifique ! " La mère les appelle. " Vous vous baignerez plus tard, venez finir de manger. "
Sa trouvaille à la main, Lucie rejoint ses parents avec son frère.
Le repas fini, les enfants retournent jouer avec le chien, tout en cherchant des coquillages. Sans se rendre compte, ils s'éloignent de plus en plus. Il faut dire que les coquillages sont de plus en plus beaux. Le chien gambade sans arrêt, entrant et sortant de l'eau, jappant sans cesse. Les enfants passionnés continuent leur collection sans faire attention au monde extérieur. Soudain, encore plus loin, un énorme coquillage semble les appeler. Ils se dirigent vers cette apparition, un peu inquiets. En s'approchant, plus rien : c'était un mirage, comme il pouvait s'en produire dans le désert. Revenus à la réalité, ils regardent tout autour d'eux : ils sont tellement loin que leurs parents apparaissent comme des fourmis. Affolés, ils se mettent à courir dans leur direction. Essoufflés, les mains remplis de coquillages, tous plus beaux les uns que les autres, ils se jettent dans les bras de leurs parents.
Les retrouvailles sont joyeuses. Brusquement, la mère interroge : " - Mais où est donc passé le chien ? Je croyais qu'il était avec vous ? - Mais, oui, tu as raison, maman, répond la fille. Il nous a suivi pendant un grand moment, mais après nous ne l'avons plus vu ! - Vite, retournons le chercher, interrompt le père. "
Et c'est ainsi que toute la famille Persos se met à la recherche du chien. Pas de chien en vue. Aussi loin que portent leurs regards, pas de trace. Pas de bruit non plus. Le mirage leur apparaît de nouveau. " C'est là que nous avons fait demi tour, explique Lucie. " Désespérés de ne pas retrouver leur chien, ils finissent par décider de rentrer, l'âme en peine. Le retour à la voiture se fait tristement. Lucie et Jonathan pleurent. Les coquillages ramassés ne leur semblent finalement pas si beaux. Ils auraient préféré ne pas s'éloigner de leurs parents. Peut-être ainsi le chien ne se serait-il pas perdu ?
Tout à leurs sombres pensées, les enfants ne s'aperçoivent pas de la longueur du voyage. Ils arrivent chez eux et montent machinalement les escaliers. Le téléphone était en train de sonner quand ils étaient encore dans l'escalier. Le père se précipite, sort sa clé, déverrouille la porte et … toute la famille reste muette en écoutant le répondeur qui enregistre le plus horrible message que personne n'avait jamais entendu :

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 Famille Ecolos

" - On va pique-niquer à la plage ? demande l'enfant.
- D'accord mon enfant, nous amènerons plein de bonnes choses, répond la maman. "

Pendant le trajet, l'enfant mange un bonbon et met le papier dans sa poche. En apercevant une station essence, le papa intervient : " Et si je m'arrêtais pour mettre de l'essence, j'ai peur que nous en manquions pour le retour. "
Ils s'arrêtent et le père fait le plein. Le petit se détache et questionne : " - Puis-je aller jeter mon papier, maman, j'aperçois une poubelle ? - Oui, mais je viens avec toi. "
Le chien, lui aussi, en profite pour sortir et s'élance sur le parking. " Ah, non, tu ne vas pas faire tes besoins n'importe où ! s'écrie papa. "
Un peu plus tard, la famille Ecolos reprend la route.

Arrivés à la plage, ils garent la voiture et s'installent.

La plage est remplie de galets. Les enfants rouspètent. Le plus jeune se met à pleurer : " J'aime pas les pierres, je préfère le sable ! ". La mère répond : " Allons un peu plus loin, je connais une plage de sable, elle est à cinq minutes à pieds. "
C'est un véritable déménagement : Le père tient une énorme glacière à 2 mains, un parasol sous le bras. La mère porte un panier plein de serviettes et maillots de rechange. Les enfants ont chacun un sac de jouets de plage. Seul le chien gambade gaiement, libre comme l'air.

Soudain, le chien s'arrête, la queue dressée. Il fait une énorme crotte sur le chemin. La mère sort un sac plastique et la ramasse pour la jeter dans une poubelle.

" - La plage est là, installons-nous, déclare le père. "

Ce n'est qu'arrivé à la plage que le petit garçon s'arrête de pleurer. Il retrouve même le sourire.
La maman appelle ses enfants : " Venez mettre la crème solaire. Vous pouvez aller vous baigner pendant que je prépare pour le pique nique. "
Les enfants ne se le font pas dire 2 fois. Après s'être copieusement tartinés de crème, ils allaient se précipiter à l'eau quand le garçon s'écrie : " Mais où est passé le chien ? "
" - Où est-il ? s'affole la fille. Il s'est noyé dans l'eau ?
- Allez, pas de discussion, tous à l'eau pour essayer de le sauver, déclare le père en enfilant son maillot ". La mère, elle aussi, laisse tomber la préparation du pique nique et se précipite toute habillée.
Toute la famille Ecolos se jette à l'eau et nage en direction de la pauvre bête qui se débattait furieusement à quelques mètres du bord. Les 2 enfants, déjà dans l'eau, prennent le chien dans les bras et le ramènent sur la plage. " Ouf, il est sauvé, s'écrie la fillette. Il a dû suivre un poisson et n'a pas vu qu'il s'éloignait du rivage."
Finalement toute la famille éclate de rire en voyant la mère trempée qui en plus reçoit les éclaboussures du chien qui s'ébroue, heureux de retrouver la terre ferme. Les enfants se sèchent avec leur serviette et essuient le chien. Ensuite, ils prennent une balle et commencent à s'amuser avec lui.
La mère enfile elle aussi son maillot et se remet à la préparation du repas : salade composée, jambon beurre, fromages et désert.
Pas un papier ne traîne. Le papa fait circuler un sac pour le jeter plus tard dans une poubelle. Allongés sous le parasol, plus personne ne fait attention au chien qui batifole autour d'eux.
" Va jouer plus loin, tu nous envoies du sable. Mais ne va plus dans l'eau, tu nous as drôlement fais peur tout à l'heure !, s'écrie papa. "
Petit à petit, les uns et les autres s'endorment, bercés par le bruit des vagues qui clapotent.
Le soleil finit par tourner et le parasol ne les protègent plus guère. " - Aïe, s'écrie le garçon, je crois que j'ai pris un coup de soleil à la cuisse. - Et moi au ventre, s'aperçoit la fille. - Bon, pas d'affolement, voyons cela, dit la mère en se réveillant. Dis, tu peux me passer la crème, que je les tartine à nouveau, s'adresse-t-elle au père, encore endormi. "
Encore tout ensommeillé, le père regarde autour de lui. Quelque chose ne va pas, mais cette sieste à moitié au soleil ne l'aide pas à retrouver ses esprits.
" - Oui, tiens voilà la crème, dit-il, en passant le tube de dentifrice. " La mère commence à étaler la pâte sur la cuisse du garçon et s'écrie : " Mais enfin, que m'as-tu donné ? Le soleil t'a tapé sur la tête ? " Le père s'excuse, passe le bon tube et s'exclame : "- Je sais ce qui ne va pas. Je ne vois plus le chien. Où est-il ? - Pourvu qu'il ne soit pas retourné à l'eau, s'écrient les enfants en se levant. " La mère surprise par ce mouvement laisse tomber le tube dans le sable. Pas de chien à l'horizon. D'un côté le sable qui s'étendait à perte de vue, de l'autre la mer, immense, inquiétante. Le vent s'était levé et le léger clapotis qui les avait bercé avait fait place à un tumulte inquiétant. Le sable se soulevait et rentrait dans les yeux. La plage était devenue déserte. Tous appelaient le chien et leurs voix se perdaient dans le bruit du vent et de la mer. Après avoir sillonné la plage en tous sens, la famille Ecolos dut se résoudre à retourner à la voiture. Peut-être le chien aurait-il eu l'idée de les attendre là ?
Après avoir vérifié que plus aucun papier ne traînait, tous se mettent à courir, en prenant la direction du chemin du retour. Voici la plage de galets. Là aussi, elle est déserte. Aucune âme qui vive. Il est évident que leur chien n'est pas là. Leur dernier espoir, c'est la voiture.
Mais, hélas, personne ne les attendait près de leur véhicule, le dernier qui restait en stationnement sur le parking.
Déçus, tous s'installent. Le père démarre, non sans jeter un œil dans les rétroviseurs, au cas où il apercevrait le chien courir derrière la voiture. Les enfants sont effondrés. Ils n'imaginent pas qu'ils ne verront plus leur chien. Ils se rappellent tous les bons moments passés à gambader avec lui, à lui jeter des bâtons, des balles…Le retour se passe en un éclair, chacun dans ses pensées.
L'arrivée à la maison est tout aussi triste. Le répondeur clignote. Un message alarmant les rassemblent autour du répondeur, les sacs de plage encore à la main :

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