Et si on parlait d'Ecologie....

Famille Crados (2e épisode)

 

" Si vous voulez retrouver votre chienne vivante, rendez-vous dans un petit village proche de la frontière italienne, sur la départementale 900, vous monterez par le col portant son nom.
Arrivés à ce village, vous prendrez la piste la plus longue, puis, après la forêt terrifiante, vous arriverez devant un étang gelé. Votre chienne est enfermée à 7 mètres de hauteur, dans une cage qui descend de 1 mètre chaque jour, au dessus du lac gelé. Emportez avec vous la somme de 5 000 €. Bien sûr, si vous contactez la police, votre chienne sera congelée et envoyée en Chine pour faire des brochettes. Rendez-vous à la ca…….Bip ! Bip ! Bip ! "

Le message s'arrête brutalement.

Dans un premier temps, toute la famille reste figée. Puis Sandy et Jonathan se précipitent vers la bibliothèque en bois pour chercher la carte routière. Ils cherchent désespérément une D900 qui conduise en Italie. " Là, j'ai trouvé, s'écrie Sandy. C'est la route qui passe à Barcelonnette. Voyons où elle mène. " Avec son doigt, elle suit la route et remonte ainsi jusqu'au col de Larche. " C'est là, tu as raison, dit Jonathan. Il y a un village qui s'appelle Larche et un peu plus loin, le col s'appelle aussi Larche. "
" - Bravo, les enfants, félicitent en même temps les parents. - Il est tard, allons vite manger. Nous irons au lit bonne heure. Toute cette histoire nous a épuisés.

La nuit est calme et sombre. Les enfants n'arrivent pas à dormir. Ils entendent au loin un espèce de hurlement de loup qui les terrorise. Soudain, tout s'arrête. Le chien arrête de hurler, même les ronflements de papa et de maman ont cessé. Le silence s'installe, inquiétant. Aucun des 2 enfants n'ose bouger. Finalement Sandy s'endort la première. Elle est très agitée. Elle est en plein cauchemar. Elle voit un homme, si couvert de poils qu'il ressemble à un ours, emporter son chien dans une grotte et en faire des brochettes pour les envoyer en Chine. Jonathan, lui aussi, a fini par s'endormir. Mais son cauchemar n'est pas plus rassurant : c'est un homme lui aussi couvert de poils, mais avec une quantité impressionnante de boutons qui a volé leur chien. L'ombre inquiétante s'approche de lui et dit : " Je vais congeler votre chien dans le lac gelé et petit à petit, je le mangerai. Quand je l'aurai vomi, je le donnerai aux requins !! Ah, ah ah ! Vous êtes perdus, vous ne pourrez pas appeler la police, votre portable est dans le lac ! "

Le lendemain matin, les enfants se réveillent, épuisés par une nuit aussi agitée. Apparemment, les parents n'ont pas beaucoup dormi eux non plus. Sans un mot, ils prennent leur petit déjeuner.
" - Je vais passer à l'école pour dire que les enfants ne viendront pas de quelques jours, annonce la mère . - Et moi, j'appellerai au bureau pour dire que nous devons garder les enfants, dit le père, puis je passerai à la Poste. "
Arrivée à l'école, Mme Crados demande à un instituteur qui se trouvait à l'entrée : " - Où se trouve le bureau du directeur, s'il vous plaît, je dois le voir de toute urgence. - Au fond du couloir, la dernière porte, à gauche. " Elle marche d'un pas rapide, respire un grand coup et frappe à la porte. " Bonjour, je suis la maman de Sandy et de Jonathan Crados. Je viens vous dire qu'ils ne pourront pas venir de quelques jours parce qu'hier, nous avons fait du vélo. Pour jouer, Sandy a poussé Jonathan. Alors, il a voulu se venger et a poursuivi sa sœur. Ils sont partis à toute vitesse, l'un derrière l'autre. Sandy s'est arrêtée brusquement et Jonathan lui est rentré dans la roue arrière. Ils ont tous les 2 fait un vol plané. Ce n'est pas grave, mais je préfère les garder quelques temps à la maison. " Le directeur explique qu'il préviendra les institutrices de ses enfants, mais qu'il faudra les garder le moins possible et en tout cas, passer prendre les devoirs. Mme Crados le remercie, soulagée et retourne chez elle.

Pendant ce temps, les enfants et le papa avaient commencé à préparer les affaires. Il avait fallu qu'ils montent dans le grenier pour chercher les affaires d'hiver, car elles avaient déjà été rangées.
Sur son lit, Sandy avait mis 18 slips, 7 débardeurs, 8 shorts, 10 pulls, 4 cagoules, 8 pantalons, son super écrasatator avec son maillot de bain. Elle avait même débranché son ordinateur, l'avait mis également sur son lit. Quand sa mère rentre dans sa chambre, elle lui demande : " Tu crois que je n'ai rien oublié ? Il faudrait peut-être aussi emporter la grosse encyclopédie. Je ne sais pas si c'est une bonne idée, mais j'ai aussi envie de prendre ma poupée et sa chaise haute. " Pour la première fois depuis 24 heures, la mère se met à rire, sans pouvoir s'arrêter. " Mais, enfin, Sandy, ni nous ne partons en vacances, ni nous ne déménageons ! Nous ne pouvons pas tout prendre, il va falloir en laisser ! "

Abandonnant tout le monde à la maison, M. Crados décide d'aller à la Poste retirer des sous. Pour faire les 800 mètres qui la sépare la maison, il prend quand même la voiture. Bien sûr, il ne trouve pas de place pour la garer. Alors, il se met sur une place réservé pour les handicapés. Il entre dans le bureau, s'aperçoit qu'il n'y a pas beaucoup de monde et se dirige vers un guichet libre. Il demande à retirer les 5000 € dont ils ont besoin. Mais le postier lui annonce qu'il n'a pas autant et qu'il ne peut lui donner que 500 €. Désespéré, le père accepte et retourne à sa voiture pour renter chez lui.

" Ca y est, on peut partir, dit-il en arrivant chez lui. " Il est encore tôt quand la famille Crados monte dans sa voiture. Direction, Larche. Les enfants sont si agités que le père doit intervenir souvent. " Papa, tu es énervant de toujours nous dire, fais pas ci, fais pas ça, dit Sandy à son papa. C'est pas de ma faute, c'est Jonathan qui m'embête. " Le père ne répond pas, préoccupé par la conduite, car il commence à neiger. " - Ola là, la neige, je n'avais pas prévu cela, dit M. Crados. - T'affole pas, tu n'as qu'à rouler plus doucement , lui répond la mère. - Et moi, j'ai faim, intervient Jonathan. - Ca tombe bien, j'ai un goûter pour vous, réplique Mme Crados, mais ne laissez rien traîner dans la voiture, tout par la fenêtre. " Sandy et Jonathan grignotent rapidement leurs galettes. Sandy rassemble soigneusement les miettes dans sa main et les jette par la fenêtre. Elle balance même au loin l'emballage vide. L'automobiliste qui les suit n'a pas l'air très content. " J'ai envie d'aller aux toilettes, dit Jonathan. -Tu es sûr que tu ne peux pas attendre un peu, nous sommes presque arrivés, lui demande maman. - Oui sans doute, si ce n'est pas trop long. " La route tourne énormément. Jonathan s'agite de plus en plus. Soudain, un grand cri. C'est Sandy qui hurle : " Tu ne pouvais pas ouvrir la fenêtre au lieu de me vomir dessus ! Regarde maman, je suis toute salie. Et je pue. "
Dès qu'il peut, le père s'arrête sur le bas côté. Jonathan se précipite hors de la voiture, tout pâle.
Enfin, ils repartent, non sans avoir nettoyé tant bien que mal, la voiture et les habits de Sandy. C'est vrai que l'odeur est toujours là, mais le voyage se termine sans encombre. Ils arrivent à Larche et aperçoivent le Foyer de ski de fond, le seul qui semble ouvert. Le gérant leur indique leur chambre. Sandy se lave et se change. C'est déjà l'heure du repas. Jonathan, bien remis de ses émotions est impatient de manger : il a le ventre vide !
La salle est immense et il fait chaud. C'est une salle bien décorée, avec plein de guirlandes sur les murs, les lustres. Dehors la neige continue de tomber.
Le serveur arrive : " - Avez-vous choisi votre menu ? - Mais enfin, vous ne nous avez pas montré la carte, s'énerve le père, fatigué. " Sur cette carte, il a beaucoup de bonnes choses à manger. En particulier, la salade aux limaces de l'Ardèche semble délicieuse.
Les enfants rejoignent les autres enfants qu'ils avaient aperçus en mangeant. Ils jouent et s'entendent très bien. C'est pourtant l'heure d'aller se coucher. Les enfants se séparent en se promettant de se revoir le lendemain.

Effectivement, le lendemain, ils se revoient, mais pas comme ils l'avaient imaginé. C'est devant les cabines téléphoniques qu'ils se retrouvent. " - Maman, tu as vu, c'est ma copine, celle du restaurant, dit Sandy. " Puis, s'adressant à cette copine : " Coucou, c'est moi, mais pourquoi tu es là ? - Heu, heu, … pour faire du ski. - Mais où sont donc tes skis, alors ? - Ben heu, je les ai oublié. Mais, et toi, tu es là pourquoi ? - Ben heu, pour faire du snow-board. "
Ils sont tous là, près des cabines téléphoniques, attendant un coup de fil qui ne vient pas, pas le moindre bruit. On dirait que la vie s'est arrêtée. Seuls, les bruits des conversations des enfants trouble ce silence. M. Crados a envie de faire pipi. Il va à l'arrière de la cabine et se soulage.

Soudain, le téléphone sonne.

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Famille Persos 2

" C'est nous qui avons kidnappé votre chien. Surtout, ne prévenez pas la police, sinon nous le torturerons. Si vous voulez le revoir vivant et en bonne santé, vous devez venir le chercher dans ce petit village presque italien, dans lequel avec une seule classe en classe de neige, les marseillais sont plus nombreux que les habitants ! Nous vous le rendrons contre une rançon de 5 000 €. Rendez-vous à la cabine téléphonique, nous vous donnerons les instructions à suivre…ah ! ah ! ah ! "

La famille Persos est abasourdie. Ils ont tous encore dans l'oreille ce rire abominable qui termine ce message.

Ils sont de plus en plus perplexes. Qu'ont voulu dire les ravisseurs avec ces marseillais en classe de neige ? Ils ne savent pas comment trouver la solution à cette énigme. Soudain, le père s'exclame : " J'ai une idée, je connais quelqu'un qui travaille à l'Académie, elle pourra sans doute me donner toutes les classes qui partent en classe de neige et l'endroit où elles vont. Je pense que, de cette manière, nous pourrons trouver ce tout petit village près de la frontière italienne. "

Après un repas vite expédié, les enfants vont au lit, à la fois excités et inquiets. Excités parce que demain, ils n'iront pas à l'école et qu'ils partiront à la montagne, mais inquiets pour leur chien. D'ailleurs, effrayés par le message téléphonique des ravisseurs, ils n'arrivent pas à dormir. Lucie cherche son doudou, un hippopotame rose usé par le temps et ne le trouve pas. Elle se tourne et retourne dans son lit, gênant son frère qui lui aussi ne dort pas. Finalement les 2 enfants finissent par plonger dans un sommeil agité. Lucie entend son chien aboyer et gémir, Kévin est poursuivi par des ah ! ah ! de plus en plus diabolique. Il tombe de son lit au moment où sa sœur se met à crier : " Non, non ! Ne le torturez pas ! " Ils se regardent, complètement réveillés et encore affolés par leur cauchemar. Ensemble et sans un mot, ils se précipitent dans la chambre de leurs parents et se cachent sous les couvertures.

Après une nuit pareille, tous ont les traits tirés. Même les parents ont mal dormi. La mère téléphone à l'école de ses enfants pour expliquer que Lucie et Kévin sont tous les 2 malades et qu'ils ne viendront pas de quelques jours, puis elle appelle son bureau et celui de son mari pour faire de même. Ainsi tout le monde croira qu'ils sont malades et personne ne se posera de questions sur leurs absences.
Pendant que sa femme téléphone, M. Persos tourne en rond. Il est impatient d'appeler Nora, son amie de l'Académie. Ouf, ça y est, le téléphone est libre. Il s'en empare, compose le numéro et attend. Enfin, Nora décroche. Après un court moment de bavardage sur la famille et le temps qu'il fait, il lui explique : " Je participe à un jeu. Je dois trouver le nom d'un petit village qui accueille une seule classe de petits marseillais. Ce village est tellement petit que le nombre d'habitants est inférieur au nombre de marseillais ! Peux-tu m'aider en m'indiquant les classes de Marseille qui partent à la neige et leurs lieux de séjour. Je pense que seules les écoles primaires suffiront puisque les ravi…euh, je veux dire les organisateurs du jeu, indiquent que les marseillais sont petits. C'est moi qui serais ravi si tu pouvais me trouver ces renseignements. " Nora est d'accord pour faire cette recherche, mais demande un peu de temps. M. Persos raccroche, soulagé.

Mme Persos n'avait pas perdu son temps. Elle a déjà commencé, avec l'aide des enfants à préparer les valises pour ce départ précipité. Elle se demande comment trouver cette somme énorme de 5000 €. Les enfants proposent de casser leur tirelire, de demander à la Mairie, d'aller à la banque, d'emprunter des sous à leurs amis. Ils sont bouleversés. Leur mère fait tout ce qu'elle peut pour les rassurer.

La sonnerie du téléphone retentit. M. Persos se précipite pour décrocher. C'est Nora qui rappelle. Elle lui indique 3 écoles de Marseille dont une seule classe part à la neige. Tout en notant les noms, M. Persos remercie chaleureusement Nora. Il regarde sa liste. 3 classes. C'est peu et c'est beaucoup ! Ils ne pourront pas aller dans 3 villages en même temps ! Quelque chose lui dit qu'il pourrait trouver facilement, mais il ne voit pas comment. Ils appellent sa petite famille et leur explique. Lucie propose alors de réécouter le message pour essayer de trouver un autre indice qui leur permettrait de trouver… Ils repassent donc la bande enregistrée. Soudain : " - On nous dit un village presque italien, est ce que ça nous aiderez pas, s'exclame Kévin ? - Mais bien sûr, tu as raison. Une de ces classes part dans le Massif Central, l'autre dans les Pyrénées et la dernière, celle qui nous intéresse part dans les Alpes, répond le père. "
Tous sont soulagés de connaître enfin leur destination : Larche, un petit village près de la frontière italienne.

Ils décident qu'ils ont assez perdu de temps et de partir immédiatement. Ils s'arrêteront en route à un distributeur pour retirer des sous. Un peu plus tard, en apercevant un , ils se garent en double file et gênent quelque peu la circulation. La mère descend, introduit sa carte, compose son code, prend les sous, revient et déclare : " Je n'ai pu retirer que 500 €, c'était la somme maximale autorisée par ce distributeur. " Tous sont maintenant inquiets.
Le voyage se passe à peu près bien, malgré les nombreux virages qui permettent d'arriver à Larche. Les enfants ne se disputent pas trop, ils dorment la plupart du temps, tellement ils sont fatigués.
La famille Persos s'installe au Foyer du ski de fond. C'est l'heure du repas. Ils s'assoient à une table isolée, un peu en retrait de cette salle immense et commande leur menu. Ce soir, c'est poisson pour toute le monde. Les parents prennent des queues de lotes, les enfants des carrés d'espadon à la sauce pimentée. " Ca va décoiffer, dit Lucie ! ". ils aperçoivent les autres enfants, à l'autre bout de la salle. " - On peut aller leur parler, demandent-ils ? - Oui, bien sûr, le temps que nous prenions un café, puis nous monterons nous coucher. Vous devez être très fatigués, répond Mme Persos. - Surtout, ne leur dites pas pourquoi nous sommes là, explique M. Persos."

Le lendemain matin, les sous dans la poche, la famille Persos se dirige vers les cabines téléphoniques du village, à quelques mètres de l'hôtel. En fait, il y a beaucoup de monde près de ces cabines ! 2 autres familles, au complet, attendent. " Que c'est bizarre ! pense Mme Persos, tous ces gens rassemblés ici. On dirait que nous avons beaucoup de choses en commun. " Les enfants se sont un peu éloignés et discutent : " - Comment tu t'appelles, déjà, Kévin, c'est ça ? - Oui, c'est ça, et toi, c'est bien Lucie ? - Oui, oui. "

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 Famille Ecolos

"

" Nous retenons votre chien. Nous sommes près de la frontière avec l'Italie, dans un village où beaucoup de gens s'appellent Lombard. Dans ce village, il y a (ou il y avait) une gendarmerie, un poste de police et un poste de douane…
Vous trouverez une cabine téléphonique, pas très loin des pistes. Le numéro à appeler sera écrit à l'intérieur. Venez mardi, avec 5 000 € si vous voulez récupérer votre chien entier. Si vous prévenez la police, nous le découperons en morceaux. "

A l'écoute de ce message, la famille est choquée. Le père dit : " Nous louerons du matériel et nous nous équiperons le plus vite possible. " Soudain, le petit frère se met à vomir. La mère se précipite avec une bassine et nettoie en un clin d'œil.
Soudain, ils se rendent compte que les ravisseurs n'ont pas indiqué dans quel village ils devaient se rendre. Ils écoutent à nouveau le message pour chercher des indices…En fait, il y en a 3 : c'est un village près de l'Italie, donc dans les Alpes ; beaucoup de gens s'appellent Lombard ; il y a un commissariat, une gendarmerie et une douane…
Le garçon se jette sur le téléphone en disant : " J'ai une idée, si on téléphonait aux renseignements, ils pourraient peut-être nous aider ? " Il compose le 12. Les sonneries retentissent. L'attente lui semble interminable. Enfin, il entend la voix de l'opératrice qui lui demande : " - Bonjour, que désirez-vous ? - Bonjour madame, je n'ai pas besoin d'un numéro de téléphone, mais vous allez pouvoir m'aider : j'ai une énigme à résoudre : je vous téléphone à propos d'un village proche de la frontière avec l'Italie, avec plein de Lombard, avec un commissariat, une douane et une gendarmerie, répond l'enfant - Quelle curieuse demande, s'étonne la standardiste, c'est la première fois que je ne dois pas chercher un numéro, mais un village. " Toute la famille est autour du téléphone. Le papa a appuyé sur la touche haut parleur. On entend le bruit des touches d'un clavier. Cela leur semble interminable. Au bout de quelques instants, la voix féminine s'écrie : " J'ai trouvé ! Il n'y a qu'un seul village qui remplisse ces 3 conditions. C'est Larche, dans les Alpes de Haute Provence. " Tous la remercient chaleureusement et le garçon repose le téléphone, soulagé. Ils connaissent enfin le nom de ce village ! Mais pourquoi tant de mystère ?

" - Il est tard maintenant, c'est l'heure de passer à table puis d'aller dormir, annonce la mère. Je ne sais pas ce que nous allons manger.
- Je n'ai pas très faim. Toute cette histoire m'a coupé l'appétit. De toutes façons, nous ne pouvons plus rien faire ce soir. Demain, nous verrons, répond le papa. "

CAUCHEMARD

Le lendemain matin, M. Ecolos téléphone au directeur de l'école de ses enfants pour lui dire qu'ils sont malades. Puis, il téléphone à l'employeur de sa femme pour lui dire la même chose. Mme Ecolos, elle aussi, prévient le patron de son mari que celui-ci ne viendrait pas de quelques jours.

Ils n'osent pas dire qu'on leur a volé leur chien et qu'ils partent à sa recherche. Ils ont peur que quelqu'un prévienne la police et que leur chien finissent en petits morceaux.

Toute la famille s'agite dans tous les sens. " - Il faut préparer les affaires de ski. - Il faut aller retirer des sous. - Il faut prévenir pépé et mémé que nous ne serons pas là… "

M. Ecolos décide de s'occuper de la banque. Comme elle n'est pas très loin, il décide de s'y rendre en vélo. Au bout de quelques mètres, il remarque un problème : les roues de son vélo sont dégonflées. Il s'arrête donc, prend la pompe et les regonfle. Il repart à toute vitesse, bien décidé à rattraper le temps perdu. Mais il va trop vite, il n'a pas vu ce caillou sur la route qui le fait tomber. Ouf, rien de cassé. Il remonte sur la selle et arrive enfin à la banque. Il monte son vélo sur le trottoir, le cadenasse et entre.
" - Bonjour, je voudrais retirer 5000 €, dit le père. - Mais vous ne pouvez pas retirer une somme pareille comme cela M. Ecolos, lui répond l'employé. - Je suis pressé, voici un chèque, alors donnez moi 5000 €, insiste le père. - Laissez-moi le temps de regarder votre compte. Vous n'avez pas assez, je ne peux pas vous donner tant. Il vous reste 539, 42 €.
Alors, donnez moi 500 €. Je ferai un emprunt pour le reste. "

De retour à la maison, M. Ecolos annonce qu'il n'a pas retirer la totalité de la somme. Tous décident de partir immédiatement. Le trajet est difficile. Les embouteillages ont retardé la famille. " - Nous pique-niquerons dans la voiture pour ne pas nous retarder, décide le père. - Pas de problème, tout est prêt répond la mère. " Elle sort de sa glacière des parts de pizza qu'elle distribue à tout le monde. " - J'espère qu'ils vont dormir maintenant, dit-elle, après la mauvaise nuit qu'ils ont dû passer. " Mais les virages ont commencé et le petit garçon a mal au cœur. Mme Ecolos examine la carte et lui dit : " Tiens bon, nous ne sommes pas très loin. Bois un peu et regarde la route. "

Tant bien que mal, ils arrivent à Larche vers quatre heures. Le père arrête le moteur et descend de la voiture avec la mère et les enfants. Ils marchent dans la neige, à la recherche d'un hôtel. Ils s'adressent à la première personne qu'ils voient, une grande dame brune qui marche d'un pas décidé. Elle leur indique le Foyer du ski de fond, le seul hôtel capable de les recevoir. Comme c'est à la sortie du village, que le froid commence à se faire sentir, ils remontent dans la voiture pour la garer sur le parking de l'hôtel. Ils la déchargent et rapidement montent s'installer dans la chambre qu'on leur a indiquée.

Ce premier soir se passe dans le calme et le silence. La famille mange peu. Tout le monde semble choqué de se retrouver si loin de Marseille. Le petit a choisi de la viande avec des frites, le père de la soupe de légumes, et la mère et la fille, des pâtes. Leur repas fini, ils s'attardent un peu. Les enfants aperçoivent d'autres enfants qui prenaient leur repas également avec leurs parents dans cette salle immense, aux nombreux recoins. Ils se lèvent pour les rejoindre. Ce sont maintenant 3 filles et 3 garçons qui papotent.
" Les enfants, il est tard, nous allons monter nous coucher, appelle M. Ecolos. Demain, nos aurons une dure journée. " En entendant cela, les enfants se séparent, et sans discuter, rejoignent leurs parents. Ils sont tristes.

La nuit se passe à peu près bien. Au petit matin, la famille Ecolos se dirige vers les cabines téléphoniques du village. A leur grande surprise, ils s'aperçoivent que les 2 autres familles du restaurant étaient en train de les rejoindre.

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