Mort le 30 novembre 2001 à Pont de Rastel
Petit fils d'un chevirer, fils d'instituteur ,maquisard comme ses ancêtres avaient été camisards, militant, grand reporter,il a fait front aux vents de son époque.L'inspiration biblique et l'inspiration sociale sont souvent mêlées dans ses romans : Les Fous de Dieu, le bout galeux, qu'il nous entraîne en Corse (Fleur d'épine) ou au Japon ou dans sa vallée avec la série des rebelles et le Crève-Cévenne.
La révolte et la méditation, le passé et l'avenir, la violence et la générosité, la mort et l'éternité circulent dans l'oeuvre bouillonante de cet écrivain qui s'acceptait comme un homme, un être bourréde contradictions et très souvent déchiré.
Nous l'avions découvert en 1979 par l'intermédiaire de deux disques de contes merveilleux. Et dès 1980, nous l'avions rencontré lors d'une classe verte chez lui au Gravas.
Tant fut cette vie aventure
Où l'homme a pris grandeur nature
Sa voix par dessus les forêts
Les monts, les mers et les secrets
Et j'en dirais, et j'en dirais
Louis Aragon
Jean-Pierre Chabrol nous avait fait l'honneur de recevoir les élèves de cm2 dans son mas du Gravas à chaque fois que nous lui avions demandé. En particulier après la mort de Georges Brassens. Ces rencontres avaient toujours été une source d'enrichissement pour l'esprit tant des élèves que des adultes qui les accompagnaient.
La dernière fois où nous l'avions sollicité, c'était en 1993 à Paris, sur notre route pour rejoindre les Chateaux de la Loire. Il avait encore charmé son auditoire par deux petits contes : un très émouvant sur l'arbre de la liberté (planté lors de la commune en 1870) et l'autre sur une histoire de carte à puce très drôle.
 Jean-Pierre Chabrol au milieu des élèves de 1993, dans le square du Vert-Galant à Paris |
 La même année , en route vers le square du vert galant pour écouter l'écrivain. |
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