Sortie dans les calanques

 

Les 5 sens dans les calanques


Lors de notre sortie dans les calanques, nous avons ressenti les calanques selon nos 5 sens :
La vue : nous avons observé le paysage et nous avons fait un jeu : il fallait retrouver une couleur dans la nature et donner le carton à Julien, notre animateur.
Le toucher : d'abord avec les doigts de la main, il fallait sentir si les plantes étaient épineuses, rugueuses, soyeuses, duveteuses, lisses…, mais ensuite, il a fallu sentir le sol, avec les doigts … de pieds !!. Pieds nus, les yeux bandés, nous avons tenu un fil qui nous a guidé sur un petit parcours.
L'ouïe : Julien nous a distribué une feuille sur laquelle nous avons placé une croix, nous. Puis, il nous a demandé de fermer les yeux et d'écouter tous les bruits et de les noter par rapport à nous.
Le goût : le maître nous a fait goûter des baies de genévrier cade (les fruits du haut, pas ceux du bas, pour éviter les pipis de renard). Et c'est très bon !
L'odorat : on a senti plusieurs plantes. Je vais vous en citer 2 qui dégagent beaucoup d'odeur : le romarin, très agréable et la rue qui pue.

Marion

 

 

 

Les 5 sens dans les calanques

La vue : j'ai vu du bleu, du blanc, du vert, du jaune, du marron. L'exercice était de retrouver les couleurs dans l'endroit où nous étions. Pour le bleu : le ciel, la mer. Pour le blanc : les nuages, les rochers. Pour le vert : les plantes, les arbres. Pour le jaune : le soleil, des fleurs. Pour le marron : la terre, les plantes mortes.

Le toucher : nous avons suivi un fil avec les yeux bandés et les pieds nus. J'ai senti la terre ! Quand j'étais au soleil, c'était chaud, quand j'étais à l'ombre c'était froid. J'ai senti des plantes qui m'ont piqué les pieds. J'ai senti des cailloux. Certains faisaient un peu mal, d'autres non. C'était froid à l'ombre et chaud au soleil comme la terre ! J'ai aussi senti des herbes qui étaient douces. Enfin, j'ai touché un arbuste que Julien nous demandait de reconnaître, c'était la bruyère.

Le goût : nous avons goûté des baies de genévriers cades, ça m'a plu.

Coline

 

Le téléscaphe de Callelongue

Le téléscaphe a été construit en 1967 par deux étrangers de la montagne. On pouvait monter à six dans les cabines, chacune d'eux pesait 3 tonnes. Pour ce projet le lieu choisi était Callelongue parce qu'il y a beaucoup de poissons. On descendait à 10 mètres sous l'eau et on parcourait 500 mètres en 10 minutes pour 12 francs. En 1968 par manque de moyen le téléscaphe ferma. En 1995 un projet de réhabilitation du téléscaphe était en cours, mais celui-ci est tombé à l'eau.

Lucas D

 

 

La table d'orientation

On la trouve sur la route de Callelongue. Elle est en pierre de Cassis. En plus du paysage, on peut voir des dessins de la faune et de la flore des calanques.
L'île plane : du temps des grandes épidémies de peste et de choléra, les cargaisons de navire suspectées d'être contaminées y étaient déchargées et exposées aux quatre vents pour les purifier.
L'île de Riou : C'est la principale. L'archipel porte son nom. On y trouve d'importantes colonies de goélands argentés, de lapins, des rats et parfois des faucons. C'est un des plus beau site de plongée : on peut y voir des gorgones et des éponges.
L'île Maïre et Tiboulen : Elles sont à l'extrémité sud de la rade de Marseille. C'est également un beau site de plongée. On peut y voir des grottes de coraux.

Camilia et Céline

 

Pendant mon séjour en classe de mer, nous avons vu des restes de la guerre de 39-45 : des bunkers, des sous terrains, des batteries de tirs, des bâtiments détruits par les bombardements, des aérations.
Que s'est-il passé en 1940 ?
L'Allemagne a envahi la France. Dès 1943, la France, avec l'aide des anglais, des américains, des australiens se sont préparés à attaquer Hitler (le chef allemand), au sud de la France. Pour se défendre, Hitler a construit sur le Frioul et tout le long de la côte des bunkers et des a mis des canons, au cas où des bateaux ennemis arriveraient.

Sohel

Le grand St Antoine est parti de Marseille pour la Syrie le 22 juillet 1719. Or, dans ce pays, la peste était partout. Tout l'équipage, ainsi que les marchandises l'attrapèrent.
Il revint à Marseille le 25 mai 1720. Il resta dans le port de Pomègues jusqu'au 4 juin. Il fut alors autorisé, malgré les nombreux marins morts, à venir à Marseille, dans les infirmeries d'Arenc, une petite quarantaine. Mais là encore, la règle d'isolement ne fut pas respectée, puisque matelots et marchandises furent très vite débarqués.
Ce fut la plus grande catastrophe qui est arrivée à Marseille : plus de 50 000 morts, des gardes armés qui empêchaient les marseillais de sortir pour éviter que la peste se répande dans la France entière…
Le bateau fut coulé devant l'île de Jarre (nous avons vu l'endroit lors de notre sortie Calanques) et ne fut découvert qu'en 1978, par une association de plongeur. Les vestiges archéologiques remontés du navire seront exposés au musée de l'hôpital Caroline, sur l'île de R
atonneau.

Hédi

Les nœuds

En classe de mer on a appris à faire des nœuds :
le nœud en huit. Pour le faire, il faut s'imaginer la tête de la maîtresse : on fait une boucle, après on l'étrangle, on lui crève l'œil et après on tire.
le nœud simple, pour le faire on fait un nœud et après on tire.
le nœud de plein poing , pour le faire il faut attacher quelque chose.

Lorenzo

 

Le nœud simple est un nœud d'arrêt. On l'appelle aussi le demi nœud, mais il peut être très difficile à défaire s'il a été serré fermement. Il n'a pas assez de volume pour jouer son rôle d'arrêt, aussi on l'utilise à la base de nombreux autres nœuds.
Le nœud d'arrêt le plus utilisé est le nœud en huit, il permet d'alourdir un bout (c'est le nom d'une corde sur un bateau) pour l'empêcher de filer à travers une manœuvre.

Lucas L.

En voile, nous avions un moniteur : Gauthier. Un jour, comme le vent était trop fort pour sortir les bateaux, il nous a raconté l'histoire du nœud de huit, on étrangle la maîtresse et on lui crève l'œil.

Malek

 

 

Adaptation des végétaux

Au Frioul, nous avons compris que la végétation a du mal à pousser :
C'est l'endroit le plus sec de France : il y pleut rarement
la végétation pousse très mal à cause des embruns
le vent l'empêche de pousser droit, on dirait qu'un jardinier a tout taillé
il n'y a pas beaucoup de terre, on ne voit que des cailloux
le piétinement des visiteurs
Que font les plantes pour survivre ?
Contre le manque d'eau, elles limitent l'évaporation de leur eau, elles ont des feuilles étroites, ou des feuilles poilues, ou des feuilles vernies, ou elles se gonflent d'eau comme les plantes grasses
- Contre les embruns, certaines plantes résistent à un peu de sel : les plantes halophiles
- Contre le vent, les plantes poussent au raz de sol, à l'abri des rochers ou dessous d'autres plantes plus solides. Certaines sacrifient la partie sous le vent pour survivre
- Contre le manque de terre, certaines arrivent à pousser dans les failles de roches, là où le vent a accumulé un peu de terre
- Contre le piétinement, les plantes ne peuvent pas d'adapter : il faut marcher sur les chemins !

Gabriel

 

 

Les bateaux

Un bateau est une construction humaine capable de flotter sur l'eau et de s'y déplacer de façon volontaire ou non.
Il répond à un besoin de transport maritime ou fluvial et permet diverses activités telle que le transport de personnes ou de marchandises, la guerre sur mer, la pêche, la plaisance, ou d'autres services telle que la sécurité des autres bateaux.
Les bateaux ont accompagné l'homme dans son évolution.
Indispensable lors des grandes guerres et des conquêtes, mais aussi pour la subsistance par la pêche, ils ont été transformés et font maintenant partie intégrante des systèmes commerciaux et militaires moderne.
Même si les bateaux ont été utilisés pour les colonisations et l'esclavage, on retiendra qu'ils ont servi aux grandes explorations, aux découver
tes scientifiques et culturelles.

Flora

 

Les forts

Sur l'île du Frioul, les forts servaient à protéger Marseille des bateaux ennemis. Il y avait 4 forts au Frioul. J'ai visité le fort Ratonneau, il est très grand. Le fort est placé en hauteur pour pouvoir surveiller la mer de très loin. Ils étaient construits en pierre et en métal, aujourd'hui ils sont en ruine.

Urian

 

Photo n° DSCN0158

 

Les pirates du Frioul

Le maître a inventé une histoire, je vais vous la raconter. Nous étions près du Frioul (avec nos optimists) en tant que pirate. Le père de Camilia nous a même pris en photo du vieux port. Au retour (plus dans nos optimists), nous sommes allés dans une forêt de bambous, perdus. Un espion a trouvé notre quartier général, un bunker de la 2ème guerre mondiale.

Malek

 

 

Les végétaux et animaux marins

 

En mer méditerranée on peut rencontrer cinq principaux biotopes.
Biotope : (nom masculin) milieu où vivent une ou plusieurs espèces.

Les cinq biotopes sont :
l'herbier de posidonies
les fonds rocheux
les fonds à coralligène
les fonds sableux
la pleine eau

Le paysage sous-marin est composé du milieu physique, en quelque sorte " le décor " et des animaux et des végétaux qui en sont les acteurs. La majorité vit dans les 50 premiers mètres où la lumière du soleil pénètre facilement.

l'herbier de posidonies
La posidonie est une plante à grandes feuilles et à fleurs. Les herbiers offrent des cachettes et de la nourriture aux êtres vivants. Ils sont très fragiles, et donc classés espèce protégée depuis 20 ans.

Les fonds rocheux : les fonds rocheux ont deux faces
la zone éclairée où il y a beaucoup d'algues, comme la padine
la zone ombragée où il y a surtout des animaux fixés aux rochers comme l'anémone.

Le coralligène est formé de multitudes d'algues calcaires rosées. Il offre un abri pour beaucoup d'animaux.

Les fonds sableux semblent vides mais en réalité ils sont habités par beaucoup d'espèces qui s'y cachent, comme le bothus, poisson qui se confond avec le sable.

La pleine eau n'a pas d'abri pour les animaux. Ceux qui y vivent ont dû trouver des techniques de camouflage ou de fuite pour y survivre. Par exemple la méduse ou le dauphin vivent en pleine eau.

Léopold

 

L'hôpital Caroline

Il s'appelle ainsi en hommage à Marie Caroline de Bourbon Silices, femme du duc de Berry. Il s'appelle aussi le lazaret de Ratonneau.
Il a fallu à M. Penchaud plus de 5 années de réflexions et de construction pour bâtir cet hôpital.
En 1882, il y avait beaucoup de navires en quarantaine. Il faut faire une infirmerie supplémentaire pour les malades atteints de fièvre jaune. Il servira aussi aux soldats atteints de choléra et de typhus.
L'hôpital construit, il pouvait accueillir 72 malades (48 malades et 24 convalescents) afin de les soigner avec les courants d'air pour tuer les miasmes.

Jules

Retour au Choix des activités Ce2 2007/2008