Origine
des armoiries
Au
tout début de la féodalité, les seigneurs
multipliaient les conflits, essentiellement contre leurs voisins.
Ces guerres, aux effectifs limités ne nécessitaient
pas une reconnaissance des 2 camps.
Par
contre, la 1° croisade entraîna une foule de chevaliers.
Ce fut la première opération militaire de grande
envergure. Les chevaliers, venant de plusieurs pays se sont vite
heurtés au problème de la langue.
En effet, plusieurs centaines de milliers de combattants, enrôlés
par les rois et princes européens devaient pouvoir communiquer
ou, au moins, se reconnaître.
Une
identification rapide et précise des guerriers et de leurs
nations devenait indispensable.
Un
procédé de reconnaissance élémentaire,
de mise en uvre facile et rapide fut mis en place : des
marques de couleurs furent apposées sur des éléments
visibles de l'équipement militaire :
boucliers,
heaumes et couvre nuques. Ce sont les 3 éléments
de base de toute armoirie.
Au
départ de la 3° croisade, les rois de France, d'Angleterre
et de Flandres ont décidé de distinguer leurs armées
par les couleurs de leurs croix :
croix
rouge pour les français, croix verte pour les flamands,
croix blanche pour les anglais.
La
forme originelle de la fameuse croix de tissu de ceux qui s'engageaient
pour les croisades, n'est pas connue : vraisemblablement 2 simples
bandes de tissus cousues sur leurs vêtements.. Mais, dès
le XII° siècle, on apporta à ce signe distinctif
commun de nombreuses modifications (couleurs, nombre de bras,
configuration,
) afin de multiplier les possibilités
de reconnaissance.
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